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-          Thibaut ! Il me l'a mis de ma poche avant que je vienne. se défendit-il aussitôt.

Pensait-il que je puisse croire qu'il avait prémédité son coup?

-          Edwige en a fait de même avec moi.  renchéris-je, en lui adressant un baisé.

On ne put s’empêché de rire de cette situation délicate et l’instant d’après on se laissa guidé par nos gestes, s’accomplissant à nos œillades, comme si cela relevés d’un précédent vécu,  parfaitement insoupçonné. Ses étreintes faites de tendresses, d’affection et de respect, apaisaient ma crainte de dévoiler pour la première fois mon intimité.

Ses baisés langoureux, sensuel, à la fois humides et brûlant, mettaient en éveil tous mes capteurs sensorielles et son souffle se baladant sur mon corps créa en moi une source d’un intense plaisir.

Faire l’amour avec lui, était un doux rêve, qui allait enfin se concrétisé dans un absolu abstrait.

Tout mon être s’emplissait d’une vague, me submergeant d’émotions indescriptibles. Au moment où nos corps allaient fusionnés pour ne faire plus qu'un,  je ne pus m'empêcher de me raidir. La crainte de la première était-elle inévitable ?

Lexan me dévisagea d'une incompréhension légitime à ce moment précis. Avait-il compris ?

-          Non. Ce n'est pas ce que je pense ! Winona ?

Je le fixais droit dans les yeux, gardant le silence, ne sachant quoi lui répondre. Il bascula sur le flanc et s'assit sur le rebord du lit, en se prenant la tête entre les mains.

-          Je viens seulement de comprendre, mais quel crétin !

Il se retourna pour me faire face à nouveau. Je m'assis, rabattant mes jambes sur ma poitrine nue, tout en soutenant son regard.

-          Tu n'as jamais couché avec ce type, pas plus qu'avec un autre, n'est-ce pas ?

-          Oui, avouais-je honteusement.

-           Pourquoi ! pourquoi m'avoir dis ça ?

-          Je suis désolé, mais…j'avais mes raisons.

-          Tu sais combien de fois je t'ai imaginé couché avec ce type ? J'en étais malade rien que d'y pensé ! Je t'ais haïe pour ça Winona ! Te voir me dégouté, mais jamais suffisamment pour m'éloigner de toi.

-          Crois moi j'en ai souffert tout autant  que toi !

-          Alors pourquoi ? s'emporta  t-il.

Jamais je n'aurai pensée que de dire la vérité pouvait faire tout aussi mal. Devais-je vraiment lui raconté les raisons qui m'avaient poussée à lui dire une telle chose ? Mon estomac se noua à nouveau et quelque chose d'autre se manifesté en moi, mon hôte !