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Publié le par Winona

Sans même me rendre compte mes mains avaient bougées, elles parcouraient son corps et l’une d’elle s’infiltra dans ses cheveux au creux de sa nuque pour l'étreindre plus contre moi.

Nos baisés étaient plus absolu, plus ardent, nos souffles plus retentissant. J’avais perdue tout contrôle. Et lui, savait-il parfaitement ce qu’il faisait ?

 Ses mains me parcouraient à présent. Son touchait enflammé mon corps et le désir brûler à vif ma peau, quand à mon cœur, chaque battements me donnaient l’impression douloureuse que mes côtes se brisées une à une.

 Mes jambes devenaient petit à petit branlantes, mes muscles se serrant pour me retenir me faisaient un mal de chien. Un mal pour un bien, l’échange était équitable. Mais elles finirent par flanchées sous la pression « maudites soient-elles ! »

Comme un sortilège, le charme se rompit. On se dévisagea sans piper mot, nos yeux eux se parlèrent de leur langage sourd.  Alors oui, je compris qu’il n’éprouvait aucuns remords, il avait l’air même satisfait, vu son sourire qui s'étirait sur ses lèvres, son visage transpirant d’une joie considérable, qu’il pouvait également lire sur mes traits. Je tentai de ne pas réfléchir à mes pulsions, « Tans pis je songerai aux conséquences plus tard » me convainquais-je.

 Sans le quittai du regard, je pris sa main et ses doigts se resserrèrent entre les mien, puis l'attirai à l’intérieur jusqu’à dans ma chambre. Nous étions plus des ados et je ne devais pas avoir honte de l’initiative que je prenais. Je m’affirmai en tant que femme, face à celui que je désirai depuis si longtemps.

Je recherchai en lui une once d’hésitation, mais rien, aucune lueur de scrupule. J’aurais également aimée, avoir cet instant de lucidité pour m’empêcher de commettre l’irréparable, mais mon désir était tel, que rien n’aurait pus m’empêchée de me damner pour lui.

Je m’avançai vers lui, apposant ma main sur son tors, je le fixai tout en déboutonnant un à un les boutons de sa chemise. Je pouvais sentir ses battements de son cœur aussi forts que ceux qui déferlèrent en moi, en lui couvrant le creux de mon cou de ses baisés ardents.

Je le laissai alors me basculée  sur mon lit, mais dans notre frénésie, un détail était venu assombrir l’engouement.

La phrase qu'Edwige m'avait murmurée à l'oreille,  me revenait soudainement en mémoire. « Juste au cas où ! » Je n'avais pas pensée à ce détail, mais elle si !

 

On se fixa tout aussi gêné l'un l'autre. Tout en glissant ma main dans la poche arrière de mon jean, Lexan brandit un préservatif, avec un embarra plutôt amusant.

Publié dans Chapitre 4 Calonnie

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