Page 32

Publié le par Winona

 

Je ne pus m’empêcher de lui sourire, il avait à ce moment là quelque chose de naturellement humain et l’envie sincère de le connaître d’avantage me submergea.

 

-          Veux tu que je prenne le volant ? me demanda t-il rn brisant enfin le silence.

 

Le son de sa voix raisonnait encore en moi et je mis un moment avant de lui répondre.

 

-          Comme tu veux.

 

Il descendit de la voiture et j’en fis autant pour échanger nos places. On se croisa sans ce quitté du regard tout en s’engageant à nouveau dans l’habitacle.

 

-          As-tu confiance en moi cette fois-ci ?

-          Où va-t-on ? lui demandais-je sans répondre à sa question.

-          Là où tu en seras le plus sur moi.

-          Parfait…tu as ma confiance.

-           

Il prit la direction ouest vers la N157.

 

-          Au faite comment es tu venu si on repart avec ma voiture ? m’enquis-je après avoir parcourus quelques que kilomètres.

-          Disons que j’ai un moyen plus rapide pour me déplacer quand voiture.

-          Plus rapide quand moto ?

 

Ma réflexion le fit rire.

 

-          Oui, le pas de course m’évite la circulation.

-          Quoi, tu te déplace à pied ?

 

Il rigola de nouveau.

 

-          Attends de découvrir cette méthode et tu l’adopteras aussi, ricanât-il.

 

On pénétra sur un chemin sinueux pour rejoindre une allée arborée, donnant axé dans domaine où était situé un petit manoir. Il était composé de deux corps de bâtiments juxtaposés datant environ du XVIII siècle.

 

-          Tu plaisante…tu ne vas pas me dire que tu habite ici ?

-          Heu…pas vraiment il appartient à de vieux amis.

 

L’intonation de sa voix sur ses « vieux amis » me laissait perplexe. Etaient-ils aussi âges que cela laissé supposer ?

La porte d’entrée en arc brisé donnée sur un petit couloir agrémenté de deux escaliers opposés se rejoignant à l’étage.

 

On se dirigea dans une vaste pièce qui devait être le salon, une cheminée d’époque  avivait l’espace. La décoration étaient plutôt d’un style contemporain, deux immenses fauteuils anglais en cuir blanc étaient disposés de chaque côté d’un canapé du même genre, une bibliothèque remplie de livre couvrait l’un des pants de mûr et des tableaux de la renaissance ornés les autres mûr en contraste avec l’aménagement. Je remarquais une guitare classique posée sur un support dans le coin en recule de la cheminée.

 

-          Tu joue ? lui demandais-je en désignant l’instrument par un mouvement de la tête.

-          Oui. veux-tu que je te fasse écouter l’une de mes compositions.

-          Avec plaisir.

 

Il me fit signe de prendre place sur l’un des fauteuils, j’obtempérais et  m’assis sans le quitter des yeux. Son regard perçant était obnubilant, il se déplaçait avec une élégance toujours aussi déconcertante. Comment ne pas résister à l’envie de le dévisager de la tête au pied, j’en avais honte. Il saisie la guitare et s’installa sur un petit pouf.

 

Publié dans Chapitre 3 Authentique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article