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Publié le par Winona

Certes, je ne pouvais m’empêché de me poser un tas de question sur ce « hôte » étrange appellation pour cette chose qu'elle n'avait pas conviée.

 

Comment ce développait-il en elle ? Avait-elle des besoins de sang humain pour se nourrir ? Je n’en étai pas vraiment convaincu car, elle avait mangé la même chose que moi, mais bon, étais-ce une idée reçue ?

 Ce qui me dérangeais le plus, était d'être conscient que leurs côtés vampirique respectif, s’attirés comme deux aimants. Pouvais-je  avoir confiance en son serment ?  Peut-être étaient-ils tous deux voués à une destinée, comme dans un bon roman de bit-lit. Oui j’étais envieux !

J’étai parti loin dans mes pensées, quand Winona me rattrapa pour me remettre pied à terre.

 

-          Lexan…, prononça-t-elle de sa voix pleine de subtilité.

-          Oui !

-          C’était quoi cet échange complice avec Ethan tout à l’heure ?

-          Je sens juste que l'on va bien s'entendre. Tu vois on à déjà nos petits secrets !

-          Ouais…je vois, acquiesça-t-elle en plissés ses yeux remplie de suspicions.

 

Elle ne chercha pas à en savoir d’avantage, ce qui m’arrangeait bien au final. Elle glissa dans le lecteur Dvd un de ses films culte « L’Amant », son choix n’était pas anodin. Je savais qu'il était criblé de messages codés, une histoire d’amour à la fois passionnée et impossible. Etait-ce ce qui nous attendait ?

 

 Elle se blottie dans mes bras et on resta ainsi sans échanger un mot, juste à regarder le film. Je ne pouvais m’empêché de la contempler à la lueur de la lampe du salon. Une heure de film était passé, que ce n’été plus elle qui regarder la télé, mais bien l’inverse.

 

Je voulu la prendre dans mes bras pour la conduire dans sa chambre, mais au moment où je me dégageai du canapé, elle ouvrit  subitement les yeux. Le regard fixe et sombre, à cet instant je restai figé sur le canapé, essayant de garde le contrôle de la situation.

 

-          Winona, lui murmurais-je.

 

Elle se releva d’un bond surprenant, visiblement, elle n’avait plus l’air d’être elle-même. J'étai,  face à un prédateur, le moindre faux pas et j'étai un homme mort. Malgré ma frayeur que je tâchai de dissimulé, je pouvais m'empêcher d'être fasciné devant cette créature qui était loin d'être mythique et quel pied de se dire qu'elle m'appartenait. Elle inclina la tête vers moi, puis le temps d’une fraction de seconde, elle se volatilisa.

 

 

 

 

Publié dans Chapitre 5 Lexan

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